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Khaleh souske
Khaleh souske conte
© chimenbooks.com
Iran Khaleh Souskeh (Mademoiselle Scarabée) n’avait que son père en ce monde. Un jour, le père dit : « Je ne peux plus t’entretenir, je suis vieux et impotent, lève-toi, pense à toi-même! ». Elle dit : « Que vais-je faire, où vais-je aller ? ». Il répondit : « J’ai entendu dire qu’à Hamadân, il y a Amou Ramazân qui est riche, et qui aime les filles avec des traits fins. Lève-toi, va le rejoindre, si tu fais cela, tu entreras dans son harem, et ce sera avantageux pour toi ». Khaleh Souskeh écoutant son père, dit : « Tu as raison »...
Elle soupira, alla devant le miroir et se maquilla parfaitement. Ensuite, elle se fit une robe avec de la pelure d’oignon, un ruban en pelure d’ail, un voile (tchâdor) en peau d’aubergine et le mit sur sa tête, puis se fit des chaussures de peau d’olives de Bohême (séndjed). En partant de chez elle avec beaucoup de solennité et belle comme le soleil, elle arriva devant l’épicerie. L’épicier dit : « Khaleh Souskeh, où vas-tu ? ». Elle dit : « ... je suis plus belle qu’une fleur, je suis la couronne sur la tête de chacun ». L’épicier dit: « Oh demoiselle ! Tchâdor yazdi, chaussures rouges, bienvenue ! Où vas-tu ? ».
Elle dit : « Je vais à Hamadân me marier avec Ramazân, apporter la farine au baril, manger du pain de blé, fumer le narghileh en cristal, et ne pas être l’obligée de mon père ». L’épicier dit : « Veux-tu te marier avec moi ? ». Elle dit : « Si je me marie avec toi, lorsque nous nous disputerons, avec quoi me battras-tu ? ». Il répondit : « Avec la pierre (le poids) de la balance ». Elle dit : « Ha ! ha ! Je ne me marierai pas avec toi, sinon je serai tuée ! ».
Elle continua son chemin, et arriva devant la boucherie. Le boucher dit : « Khaleh Souskeh, où vas-tu ? ». Elle dit : « ... Je suis plus belle qu’une fleur, je suis la couronne sur la tête de chacun ». Le boucher dit: « Oh,demoiselle ! Tchâdor yazdi, chaussures rouges, bienvenue ! Où vas-tu ? ». Elle dit : « Je vais à Hamadân me marier avec Ramazân, apporter la farine au baril, manger du pain de blé, fumer le narghileh en cristal, et ne pas être l’obligée de mon père ». Le boucher dit : « Veux-tu te marier avec moi ? ». Elle dit : « Si je me marie avec toi, lorsque nous nous disputerons, avec quoi me battras-tu ? ». Il répondit : « Avec le couperet ». Elle dit : « Ha ! ha ! Je ne me marierai pas avec toi, sinon je serai tuée ! ».
Elle continua son chemin, et arriva devant la boutique du marchand de riz. Dès qu’il vit Khaleh Souskeh, le marchand de riz cria : « Où vas-tu Khaleh Souskeh ! ». Elle dit : « ... Je suis plus belle qu’une fleur, je suis la couronne sur la tête de chacun ». Le marchand de riz dit : « Oh, demoiselle ! Tchâdor yazdi, chaussures rouges, bienvenue ! Où vas-tu ? ». Elle répondit : « Je vais à Hamadân me marier avec Ramazân, apporter la farine au baril, manger du pain de blé, fumer le narghileh en cristal, et ne pas être l’obligée de mon père ». Le marchand de riz dit : « Veux-tu te marier avec moi ? ». Elle dit : « Si je me marie avec toi, lorsque nous nous disputerons, avec quoi me battras-tu ? ». Il répondit : « Avec le fléau de la balance romaine ». Elle dit : « Ha ! ha ! Je ne me marierai pas avec toi, sinon je serai tuée ! ».
Elle partit et arriva enfin devant un tas de terre. Là, un Âghâ Moucheh (Monsieur Souris) était assis, habillé d’un arkhalegh ghalamkâr (sorte de veste), avec un bonnet en cachemire sur la tête et un pantalon en fine toile de lin fin. Lorsque Âghâ Moucheh vit Khaleh Souskeh, il s’avança, se courba jusqu’à terre et dit : « Oh demoiselle ! Tchâdor yazdi, chaussures rouges, bienvenue ! Où vas-tu ? ». Elle dit : « Excellence de noble lignée, pantalon de fine toile de lin, je vais à Hamadân pour me marier avec Ramazân, apporter la farine au baril, manger du pain de blé, fumer le narghileh en cristal, et ne pas être l’obligée de mon père ». Il dit : « Très chère demoiselle, veux-tu raccourcir ton chemin et te marier avec moi ? ». Elle dit : « Bien sûr, pourquoi pas ? Mais, dis-moi, où me feras-tu coucher ?
– Sur l’outre de lait ! dit-il.
– Qui peut dormir sur une pelouse collante ? répondit-elle.
– Sur l’outre d’huile ! dit-il
– Qui dort sur une chose huileuse ? répondit-elle.
Sur une outre de dough ! dit-il.
– Qui dort sur une chose mouillée ? répondit-elle.
– Sur le sac de noix ! dit-il.
– Qui peut dormir sur des choses rondes ? répondit-elle.
– Sur mes genoux ! dit-il.
– Que mettras-tu sous ma tête ? répondit-elle.
– Mon bras.
– Si un jour tu es mécontent de moi, avec quoi me battras-tu ? dit-elle.
– Avec ma queue douce et mince ! répondit-il.
– Vraiment, es-tu capable de me battre ? demanda-t-elle.
– Non ! Je mouillerai ma queue avec du sormeh (khôl) et je le mettrai autour de tes yeux !"
Elle dit alors : « Puisque c’est ainsi, je me marierai avec toi ».
Pour le mariage, ils invitèrent tous les scarabées et toutes les souris de la ville. Ils invitèrent même d’autres animaux. Ils préparèrent un grand mariage. voir chahnazparvaneh.over-blog.com
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